Second verrouillage du compte en moins d’un mois : Encore une atteinte à la liberté d’expression et d’information contre les dérives sectaires

All,

Pour la seconde fois en moins d’un mois (lire la première annonce ici), le compte Twitter @ChanologyFr  utilisé pour relayer nos publications de ce blog a été verrouillé de manière totalement arbitraire et sans préavis.

Nous n’allons pas faire un long pavé sur cette censure, nous n’avons pas de temps à perdre là-dessus.

Afin d’éviter cela, nouss mettrons prochainement en place un système (déjà prévu cette année) permettant (entres-autres) :

  • D’augmenter notre action, nos diffusions de documents et d’informations.
  • De refonder notre organisation interne.
  • De réagir rapidement en cas de suspension arbitraire de ce moyen de communication.

En attendant, nous mettons en pause l’usage de notre compte Twitter.

Bien évidemment, Twitter s’est rendu compte de sa connerie, voici le message émis par Twitter (le 25/05) une fois la réactivation établie :

ENCORE une fois, merci à tous pour votre soutien.

Peace.

Abu Buntu Al Ordi, Garcin Lazare et Anonymous’Diouf.


Quand la galaxie de l’Anthroposophie fait un procès à Grégoire Perra

Nous publions le jugement du Tribunal correctionnel de Strasbourg rendu le 1er octobre 2019, suite au procès qui s’était tenu le 9 juillet de la même année.

Celui-ci opposait la Fédération des écoles Steiner-Waldorf en France et la professeure de l’école Steiner-Waldorf de Verrières le Buisson et Madame Virginie Macé à Grégoire Perra, le lanceur d’alerte sur les écoles Steiner-Waldorf et l’Anthroposophie.

Celui-ci a été relaxé des deux plaintes en diffamation déposées contre lui.

La plainte de la Fédération des écoles Steiner-Waldorf en France contre Grégoire Perra portait sur le texte intitulé « Mon expérience de la médecine anthroposophique« .

La plainte de Madame Virginie Macé contre Grégoire Perra portait sur le texte « Le voyage de classe dans les écoles Steiner-Waldorf : un moment propice à l’endoctrinement des élèves« .

Les deux textes avaient été publiés sur le blog intitulé « La Vérité sur les écoles Steiner-Waldorf et l’Anthroposophie« .

Les deux plaignants ont fait appel de ce verdict.

Un nouveau procès réunissant les deux plaintes devra donc se tenir à la Cour d’Appel de Colmar, probablement vers la fin de l’année 2020.

Ce qu’il est intéressant d’observer dans les attendus de ce procès, c’est de voir que le tribunal reconnait le bien-fondé de la démarche de Grégoire Perra et son absence d’animosité envers l’Anthroposophie.

Les juges citent même explicitement le long texte autobiographique « Ma vie chez les anthroposophes« , dont ils précisent qu’ils ont procédé à la lecture exhaustive.

Ce jugement contredit donc totalement la version des anthroposophes selon laquelle Grégoire Perra critiquerait l’Anthroposophie et les écoles Steiner-Waldorf mu par une animosité personnelle et un esprit de revanche.

C’est d’ailleurs la deuxième fois que les juges font ce constat, la première ayant été faite par la XVIIeme chambre correctionnelle de Paris lors de son jugement du 24 mai 2013, qui opposait également la Fédération des écoles Steiner-Waldorf à Grégoire Perra.

La deuxième attendu du présent jugement donne également pour argument à la relaxe de Grégoire Perra le motif que les faits qu’il mentionne dans son article « Mon expérience de la médecine anthroposophique » ne sont pas suffisamment précis pour constituer un délit de diffamation.

Ne voulant porter atteinte à personne en particulier, mais caractériser le fonctionnement général d’une dérive sectaire, Grégoire Perra dans son article a en effet bien pris soin d’occulter tout les éléments permettant d’identifier les situations, les personnes et les délits évoqués.

En ce qui concerne la plainte de Virginie Macé, le tribunal la rejette également en rappelant que les critiques de Gregoire Perra n’étaient pas assez graves à son encontre pour mériter d’être qualifiées de diffamatoires, puis éventuellement sanctionnées comme telles si sa bonne foi n’avait pas été reconnue.

Les motifs des plaintes sont cependant jugés recevables, raison pour laquelle Grégoire Perra n’a pu obtenir la condamnation des plaignants pour procédures judiciaires abusives.

Au-delà du détail de ce jugement, il faut considérer le fait que nous avons ici deux plaintes quasiment simultanées émanant de deux personnes différentes ayant comme par hasard le même avocat.

Trois, si l’on ajoute celle de la CNP MEP SMA contre Grégoire Perra au civil, toujours concernant le texte « Mon expérience de la médecine anthroposophique« , plainte également portée par Maître Grégory Thuan dit Dieudonné.

Cette conjonction de trois plaintes portées par le même avocat au même moment par trois personnes différentes du milieu anthroposophique sans liens apparents entre elles révèle simplement une chose : les différentes instances de l’Anthroposophie se sont coordonnées en France pour tenter de faire la peau juridiquement à leur principal détracteur et tenter de le ruiner financièrement en procédures, afin de l’obliger à retirer ses blogs.

Il s’agit là d’une grave tentative d’atteinte à la liberté d’expression par une instrumentalisation de la Justice !

Elles ont de plus ajouté à cela une campagne de diffamation publique portée et relayée par des individus comme Martin Bernard, Nicolas Tavernier, Sylvain Leser, Tristan Chaudon, Gilles Haeffelé, Emilien Vega, Pierre Bercut etc., visant à insulter, calomnier, diffamer, harceler, menacer physiquement Grégoire Perra.

Pour l’Anthroposophie en France, Grégoire Perra est donc véritablement devenu l’homme à faire taire, voire à abattre, par tout les moyens possibles : juridiques, psychologiques, médiatiques, financiers, etc.

Mais ce faisant, cette dernière a révélé son vrai visage, qui n’a rien à envier aux autres sectes pratiquant des méthodes analogues.

La Republique devra bien, un jour ou l’autre, condamner de telles pratiques.

Il n’est pas acceptable de laisser une dérive sectaire au multiples ramifications s’en prendre ainsi à un individu isolé qui ne fait que témoigner sincèrement de ce qu’il a vu et compris après trente années passées dans le milieu anthroposophique.

Les témoins des sectes devraient avoir droit à une bien meilleure protection.

Le délibéré de première instance en date du 1er octobre 2019 :

 

Les deux citations directes :


Troisième partie : Analyse par Shadow Ombre des bulletins internes de la Société Anthroposophique en France

Suite à la diffusion des Bulletins internes de la Société Anthroposophique en France : Partie 1 : 1979-1985, Shadow Ombre a rédigé une petite analyse très pertinente, nous la publions ici.

 


Leaks des Bulletins de la Société Anthroposophique – Année 1979, ça commence fort.

Comme une peur de passer pour une secte :

Janvier 1979 – Aux anthroposophes qui osent dire que Rudolf Steiner n’est pas celui qui a défini l’anthroposophie et son avenir : vous mentez sciemment.

Janvier 1979 – En suivant les traces saintes de Rudolf Steiner, les anthroposophes sont « les précurseurs du genre humain :

Janvier 1979 – Les congrès de la St Michel n’ont pas seulement lieu au sein de la Société Anthroposophiques, mais aussi dans les écoles.

Mais bien sûr, les deux n’ont rien à voir.

Février 1979 – Quand il est rappelé que les Dieux sont en accord avec la Société Anthroposophique qui bénéficie par leurs biais de nombreuses révélations spirituelles.

Mais bien sûr, Steiner n’est pas prophète et l’anthroposophie une religion.

Février 1979 – Et ensuite, on confirme que les écoles Waldorf, les instituts curatifs, les cliniques anthroposophiques, les laboratoires type Weleda, etc. sont des annexes de l’anthroposophie. Mais bien sûr, ce n’est pas de dérives sectaires…

Février 1979 – Les anthroposophes se félicitent du succès des écoles Waldorf.

Février 1979 – Ceux qui font vivre les annexes (la périphérie) doivent absolument se consacrer à l’anthroposophie (le centre).

Février 1979 – L’anthroposophie est un syncrétisme New Age.

Février 1979 – L’eurythmie (obligatoire dans les écoles Waldorf) n’est, apparement, pas une simple danse.

Elle une danse occultiste :

Février 1979 – Ah les apports de la médecine anthroposophique…

Février 1979 – Ah, les assemblées générales de la Société Anthroposophique se font dans les écoles Waldorf ? Carrément ?

Février 1979 – La Société Anthroposophique en France paye une dîme à la Société Anthroposophique Universelle.

Avril 1979 – Encore une Assemblée Générale de la Société Anthroposophique dans une école Waldorf.

Avril 1979 – La Nef et les écoles Waldorf servent à faire pénétrer l’anthroposophie dans la Société.

Les anciens élèves se sentent « investis d’une responsabilité ». Mais bien sûr, ce n’est pas là un signe de dérive sectaire.

Avril 1979 – Hey, les gars ! Surtout, faut pas qu’on nous prenne pour une secte :

Avril 1979 – Des instituts de pédagogie curative et une école Waldorf se développent grâce à une branche de la Société Anthroposophique Suisse.

Mais bien sûr, en toute « indépendance »… :

Avril 1979 – Les anthroposophes se servent des journaux locaux pour promouvoir leurs structures dans le but d’une « pénétration spirituelle » :

Juin 1979 – Une rencontre d’anthroposophes se déroule dans un domaine viticole en biodynamie. P. Della Negra, membre de la Société Anthroposophique et créateur du Foyer Michael est un des animateurs.

Juin 1979 – A sa création la Nef a pour but d’aider et réaliser les projets issus d’initiatives anthroposophiques.

Après réflexions lors de réunions (notamment dans 4 écoles Waldorf), la Nef prévoit un séminaire international des banques anthroposophiques.

Vive la finance éthique !

Novembre 1979 – Le premier Goethanum construit en bois et détruit existe toujours dans sa forme spirituelle, sur le plan éthérique.

De là vient la fameuse méditation de « La pierre de Fondation » chère aux anthroposophes.

Novembre 1979 – A Lyon, un même local est occupé par des élèves Waldorf et des membres de la Société Anthroposophique.

Mais promis, aucun mélange des genres.