En Août dernier, je documentais dans cet article les dérives de Formiris, dont les enseigant(e)s subissent aujourd’hui encore les conséquences.
Ce soir, je vous propose de revenir quelques années en arrière.
Selon Le Canard Enchaîné en date du 31 décembre 2013, en 2012/2013, lors du débat sur le mariage homosexuel, « Formiris est partie en croisade pour diffuser dans les établissements scolaires des documents destinés à montrer aux élèves l’inspiration satanique de la réforme. »
Mais, comme si de rien n’était, quelques années plus tard, Dominique Desrues, Secrétaire Général de Formiris, n’hésite pas à retweeter une publication de l’archevêque de Paris (publication homophobe et complotiste digne de l’époque moyenâgeuse à propos de la PMA) affirmant -je cite- que « La médecine se met en dépendance du marché de la procréation où priment les intérêts financiers et la volonté toute-puissante des adultes. L’enfant désiré y est réduit à l’état de produit ».
Quand l’organisme national de l’enseignement catholique en charge de la formation des enseignants se prend les pieds dans la soutane…
Aujourd’hui, une enseignante vous propose un petit article sur les dysfonctionnements supposés d’une association bien connue dans l’enseignement catholique : Formiris.
Afin de rembourser les frais de défraiement (déplacement, hébergement et restauration) des enseignants qui suivent une formation, cette organisation a créé Formélie (lien) un site permettant de déclarer ces frais en ligne, mais, depuis son lancement, il semble connaître quelques ratés.
L’assistance Formélie est essentielle au fonctionnement de Formiris, en effet, les enseignants contactent ladite assistance afin de se faire aider pour déclarer leurs frais de défraiement, cependant, ces enseignants ont régulièrement des incidents dans l’utilisation de cet outil et l’image de Formiris semble en pâtir.
1.Témoignages :
Quand nous rencontrons Clément* à proximité du Jardin du Luxembourg un samedi ensoleillé de Mars, il se lance directement dans la narration : Documents en main en décrivant chaque page, ne manquant pas , il parle vite tout en sirotant -tout aussi rapidement- sa limonade :
« J’ai commencé en tant qu’helpdesk à Formiris via une agence d’intérim Parisienne, j’ai ensuite été embauché « en interne » deux mois plus tard en tant que « référent du Pôle Assistance », ne me demandez pas en quoi ce poste consiste, on ne me l’a jamais dit, jamais non plus, malgré mes demandes répétées, un responsable ne m’a défini mon champ d’action et mes missions de manière précise, ni par oral, ni par écrit.
Jamais également nous n’avons été formés, aussi bien pour répondre au téléphone, pour répondre aux mails que pour comprendre le système de fonctionnement de Formélie, un comble pour un organisme qui organise… des formations. »
Selon-lui, la direction de Formiris pense que l’assistance c’est « simplement répondre au téléphone par « oui » ou par « non », alors que la réalité est toute autre, nous sommes véritablement en première ligne, en contact direct quotidien avec l’enseignant, personne ne fait cela à Formiris. »
Il termine son introduction par une sorte de conclusion personnelle :
En fait, j’ai longtemps hésité avant de déballer sur la place publique ce que j’ai vu, j’ai fini par être licencié pour un motif ubuesque qui ne peut pas être résumé rapidement […] et j’ai complétement tourné la page : un appartement, je continue le sport, une autre activité […] mais ce que j’ai vu me révolte tellement que le garder pour moi n’était pas tenable, il fallait raconter certaines choses, il faut savoir ouvrir sa bouche car l’intérêt général prime avant tout, il faut documenter publiquement ces faits au maximum, ne pas dénoncer ces méthodes est une forme de complicité.
Comme consulté par nos soins, Formiris publie des annonces pour une assistance téléphonique, cependant, en Mars 2018, suite au non-remplacement d’un employé, la charge de travail du groupe de l’assistance s’est considérablement accrue, et Clément, qui répondait au téléphone, s’est mis à répondre à une quarantaine de mails chaque jour et à cesser, par manque de temps, le support téléphonique :
« C’était juste de la folie, ils faisaient traîner les embauches et les dossiers s’entassaient, je partais manger et en une heure je recevais autant de volume de mails que ce que j’avais envoyé depuis neuf heures, tout le travail du matin était à refaire, c’était littéralement un puits sans fond, mais quand nous étions sous-staffés la direction s’en cognait un peu, c’est toujours un salaire économisé, il a fallu un second départ pour qu’il y ait enfin deux remplacements. Il ne faut pas oublier que ce sont les enseignants qui subissent cela avec à la clé des retards conséquents dans les remboursements, finalement, c’était à l’enseignant qui nous harcelait et/ou qui gueulait le plus qui se faisait rembourser le plus vite, l’assistance Formélie c’est la loi de la jungle ».
En supplément, la responsable de la gestion administrative et financière (qui gère l’assistance Formélie) donne également aux employés de l’assistance des missions de gestion administrative et financière des dossiers de remboursement alors que lesdits employés avaient des profils de techniciens informatique :
« Nous n’étions pas fait pour être des comptables, cela ne relevait absolument pas des missions pour lesquelles nous avions été embauchés, un hepdesk/informaticien n’est pas un comptable et inversement, chacun son job. Nous étions juste une variable d’ajustement ».
Descriptif intégral de l’annonce de recrutement Formiris issue de la fiche de poste.
Le plateforme Formélie n’est pas seulement compliquée pour les enseignants, elle l’est également pour les membres de l’assistance car il ne sont pas formés sur l’outil qu’il utilisent :
« Nous ne savons pas comment fonctionnait Formélie, il y avait pendant très longtemps UN SEUL développeur sur ce projet, oui, le type était tout seul.
Aussi bien lui que le DSI refusait de nous communiquer des éléments de fonctionnement sur Formélie, ils noyaient le poison sous le sinistre vocable de « Formélie c’est une pieuvre » à croire que le truc était hyper top-méga secret, pourtant dans ma courte carrière, j’ai déjà travaillé sur des éléments sensibles, des plans, des systèmes, des trucs brevetés à plusieurs millions d’euros, des vrais secrets commerciaux.
Le pire c’est que jamais nous n’avons jamais reçus la moindre formation sur ce système, comment travailler sur un système dont on ne connaît rien ? On était sur une véritable boîte noire totalement opaque, et les enseignants en payent les pots cassés ».
Il détaille avec précision le fonctionnement précis :
« A chaque problème rencontré nous avions deux solutions : Ne rien faire ou se casser la tête, sachant que je ne suis pas du style à rechigner face à la difficulté, j’ai passé un temps fou à essayer de comprendre le fonctionnement de Formélie, j’ai ensuite fait des propositions concrètes, je n’en ai eu aucun retour mais je pense que cela m’a valu d’être blacklisté par les deux types que je viens de citer ».
Les dysfonctionnements semblent présents, tant du côté organisationnel, que du côté technique :
Sur la plateforme Formélie, les enseignants doivent déposer leurs justificatifs de frais en pièce-jointe directement sur le site, or, la taille de chaque pièce-jointe était très limitée ce qui gêne les enseignants car la plupart ne savent pas compresser une image afin de réduire sa taille :
« Il faut arrêter de déconner 5 minutes, toutes les pièces-jointes des justificatifs étaient hébergés sur une (grande) instance Amazon, le prix au GO (giga-octet unité de mesure, ndlr) limiter la taille des justificatifs pour des raisons techniques est totalement aberrant et perturbe les enseignants. »
« Au bout d’un moment, ils ont du sentir que ça devait chauffer un peu pour eux car les enseignants se plaignaient, et ils ont « embauché » (en réalité des CDD courts) une scrum master et un développeur par intermittence. »
Notre contact tient à souligner également, le manque de sécurité évident des données personnelles des enseignants :
« D’un seul clic, j’avais accès à une base de données de près de 135 000 enseignants qui comprenaient toutes leurs informations sensibles : nom, prénom, adresse postale, numéro de téléphone, date de naissance, affectation…, il s’agissait d’un extrait du système « Gabriel » contenant les fiches « Ange » propre à chaque enseignant, le pire dans cet histoire, c’est que j’avais accès à ces données via un simple page web à l’adresse formiris.org/checkens (nldr la page d’accès à ces données a été remplacée depuis), sans identification ni authentification à l’accès de la page. »
Concernant ce sujet, la rédaction a pu remarquer que le chiffrement utilisé par Formiris sur sa plateforme Formélie était totalement dépassé :
Le chiffrement utilisé sur le module Formélie frais annexes est périmé.
Mais également en termes de moyens internes pour travailler :
« Alors que nous traitons des données assez sensibles, la porte d’accès à notre service a été cassée pendant au moins six mois et n’importe qui pouvait entrer sans badge, idem pour les toilettes hommes pendant au moins deux mois. »
« Utiliser Teamviewer pour des enseignants est totalement inadapté, dans un premier temps nous sommes obligés d’utiliser une version spéciale qui est régulièrement inutilisable car non mise à jour (lien ici), ensuite, les enseignants (bien que l’assistance leur explique) ne savent pas supprimer ce logiciel de leur PC et prennent peur sur le fait que quelqu’un peut se connecter à distance ».
« Nous étions quatre pour gérer plus de 9 000 dossiers de remboursement de frais annexes, sachant que la gestion d’un dossier par les services prend au minimum 30 minutes (et encore) et qu’en simultané, 10 personnes (selon le DSI de Formiris) sont sur le site en train de compléter leur dossier sur le site, je vous laisse un peu imaginer le truc. »
Un témoignage confirmé par Camille*, ancien employé de Formiris :
« Les employés de l’assistance Formélie étaient en première ligne « face » aux enseignants, alors que ces derniers avaient énormément de propositions et de remarques à faire sur le système de gestion des frais, jamais nous n’avons été écoutés, je n’ai jamais participé à une réunion ou même à un quelconque briefing. J’ai préféré quitter cette boîte car il s’agissait d’une impasse. »
Vous divorcez ? Vous vous mariez ? vous déménagez ? vous changez d’établissement ? il est compliqué pour vous de vous faire rembourser de vos frais annexes de Formation par Formiris car vos informations ne sont pas forcément à jour et bloquent la création de votre dossier informatisé.
« C’est triste à dire, mais en termes de rémunération je gagnais plus à faire des frites et à ramasser les poubelles au MacDo, quand j’étais chez Formiris je devais bosser le week-end afin d’avoir un salaire décent. »
Questionné sur un éventuel lancement de procédure suite à son licenciement qu’il qualifie d’abusif, il répond :
« J’ai demandé à avoir accès à un blâme que m’aurait donné la direction, lettre à l’appui je peux affirmer qu’il n’a pas existé et que Formiris a menti, je peux faire une procédure pour licenciement abusif car j’ai toutes les chances de gagner, mais bien qu’en CDI et avec un salaire actuel pas mal du tout, je me vois mal avancer 2000 euros actuellement, les prud’hommes c’est méga cher, faut rassembler beaucoup de pièces de procédure, c’est long, et ils le savent très bien, avec deux briques je préfère partir en vacances avec ma copine (rires). »
2. Un site peu ergonomique : Une ignominie selon un enseignant.
Avec un système de remboursement compliqué à utiliser pour des utilisateurs enseignants pas forcément spécialiste de ces technologies, Formiris ne favorise pas la tâche des enseignants.
Un témoignage corroboré par Pascal*, un enseignant syndicaliste dans le sud de la France :
« J’ai suivi plusieurs semaines de formation sur le site de l’ISFEC Saint Julien, déjà j’ai dû téléphoner à Formiris une demi-douzaine de fois car mon dossier était en erreur, ensuite le site est impossible à utiliser, au final j’ai été remboursé plus de 7 mois après avoir suivi ma formation, la somme avancée comportait trois zéro au total, ce « service » est une ignominie »
Il faut savoir c’est que le site Formélie est en effet compliqué à utiliser, et ce, même pour quelqu’un, en effet, l’utilisation de Google Chrome (et non d’un autre navigateur) pour déclarer ces frais est indispensable, aussi, pour mentionner un montant décimal, l’enseignant(e) doit indiquer un point et non une virgule, le problème, c’est que cette information est mentionnée en petit sur un guide d’utilisation dont personne ne prend connaissance et pas du tout sur le site internet.
« La numérisation des procédures n’est qu’un versant de la dématérialisation des services publics. Pour que celle-ci fonctionne, il faut que de l’autre côté les citoyens soient capables, et aient l’envie, d’utiliser ces nouveaux outils. »
Un paragraphe faisant étrangement écho au système peu pratique de Formiris.
3…et contournable aisément.
Plus grave, selon Clément, l’ancien employé de Formiris, il est possible de « détourner » le système mis en place par Formiris :
« Il est aisément possible de mettre plusieurs fois la même facture, à titre d’exemple, je me souviens d’une facture de 300 euros pour du transport en avion.
Ladite facture a été intégrée par deux enseignantes différentes via leurs accès respectifs, mais ces 300 euros correspondaient au montant cumulé des deux enseignantes, au lieu de toucher 150 euros, elles ont touchées 300 euros chacune, et vu que la facture n’était pas nominative, c’est passé sans problème. »
Cela fait écho à un reportage récemment passé sur Antenne 2 :
Avant d’ajouter à son propos :
« Les factures ne sont pas forcément nominatives, à titre d’exemple un ticket de caisse ou un simple reçu, les documents de sont pas attentivement scrutés, vous imaginez sinon le temps passé par une personne pour chaque justificatif ? alors qu’un dossier de frais annexes peut contenir facilement une dizaine de justificatifs ? le service gestionnaire est très réduit, leur nombre se compte sur une main… pour tous les enseignants de France… »
Pour de conclure :
« C’est stupéfiant la manière dont cela est géré, avec le recul cela me dégoûte, il y a deux victimes principales dans l’histoire : dans un premier temps les enseignants dont le job est d’inculquer des connaissances et des valeurs à nos enfants qui sont remboursés de leurs frais avec du retard et avec de grandes difficultés. Dans un second temps, le contribuable, qui paye des impôts avec lesquels est financé à 100% Formiris, pour moi, c’est du gaspi d’argent public, on ne peut que le nommer ainsi. »
Plus grave, selon nos informations, Formiris ne semble pas payer les heures supplémentaires à ses employés :
« Il ne m’a jamais été possible de récupérer ce temps travaillé en plus, ni sous forme de récupération de temps, ni sous forme de paiement d’heures supplémentaires rémunérées, quand j’ai voulu connaître les modalités de récupération, mes responsables ont fait l’autruche et se sont renvoyées la balle. »
Ce qui, selon la loi, constituerait le délit de travail dissimulé.
Ces propos sont confirmés par Christelle* par mail, une salariée de Formiris :
« Nous avons un secrétaire général qui préfère retweeter Blanquer et les scouts (lien ici) au lieu de se soucier de ses employés et du fonctionnement de sa structure (l’an passé, Formiris a été chamboulé suite à une profonde réorganisation interne), le sens des priorités semble être inexistant, de toute évidence, l’intérêt des enseignants est très peu pris en compte ».
« Ce n’est pas un problème de moyens financiers mais de volonté, les moyens, Formiris les possède », selon Clément un évènement avec un clown a coûté une petite somme conséquente :
« On nous a envoyé voir un clown alors que 300 mails m’attendaient à mon bureau, je vous laisse imaginer le sens des priorités. »
Concernant le système de gestion des frais annexes, Christelle est très directe :
« Dès le départ, tout a été fait en dépit du bon sens, le système avait été mis en production alors qu’il n’était absolument pas en état de fonctionner, il y avait des maintenances engendrant des interruptions de service au beau milieu de la journée sans que les employés de l’assistance Formélie en soient informés. »
« Quand un employé montre la lune, Formiris regarde le doigt, dans ce genre d’administration la conduite à tenir n’est pas la performance, à Formiris on demande aux gens d’être lisse et de ne pas faire de vague, on leur pardonne volontiers d’être mauvais ».
Avec Formélie, Formiris ne respecterait pas la loi, en effet, la décision de remboursement des frais de déplacement ainsi que leur montant est calculé par un algorithme.
Or, après vérifications de la rédaction et auprès de nos contacts, aucune mention explicite en ce sens n’est indiquée sur le site internet de Formélie.
4.Sous les copies, la rage :
Les témoignages des collègues (les principaux concernés) vont systématiquement dans le même sens, Pascal, notre collègue du sud peste au téléphone :
« Un(e) enseignant(e), ça prépare ses cours, ça corrige ses copies, ça ne s’arrache pas les cheveux sur un site compliqué afin de se faire rembourser son dû plusieurs mois après sa formation.
Les conditions financières des enseignants ne doivent pas être décidées par le fichier excel de Formiris ».
En cherchant un peu sur internet, il s’avère qu’il est loin d’être le seul : Sur le réseau social Twitter, quelques enseignants ont également eu leur mot à dire :
5. Une organisation également critiquée par les syndicats d’enseignants :
Ce point de vue d’anciens ou d’actuels employés de Formiris est également partagé par des syndicats d’enseignants depuis plusieurs années, comme en Septembre 2014 avec cet article de SunDepSolidaires (à lire ici) qui soulignait déjà :
« Ainsi avec les fonds publics reçus, Formiris financera des formations ISFEC spécifiques à l’enseignement privé sans aucun contrôle de l’État sur l’utilisation des fonds et sans contrôle du contenu des enseignements dispensés […] »
Mais plus loin :
« […]FORMIRIS profite des subventions de l’état, sans aucun contrôle sur l’utilisation de ces fonds[…] »
Ces propos font étrangement écho au témoignage détaillé de Clément.
En 2017, l’UNSA réagissait à son tour sur la « pompe à fric » qu’était Formiris :
Le SNALC, syndicat enseignant classé à droite alertait déjà sur les pratiques de Formiris :
Tout comme la FEP CFDT dans ce tweet et dans la déclaration liée :
Cependant, étrangement, dans son rapport annuel 2018, Formiris indique que Formélie est « plus intuitif et réactif » :
Extrait du rapport annuel 2018 de Formiris.
Afin de chercher à confirmer cela, nous avons donc contacté l’assistance Formélie afin de leur poser quelques questions. il a été impossible de rentrer en contact avec eux.
A propos des heures supplémentaires non payées et l’absence de formation aux employés de l’assistance, nous avons également tenter de contacter Isabelle Pion, la responsable des ressources humaines de Formiris, sans succès également.
Enfin, concernant l’ensemble des points soulignés nous avons également cherché à prendre contact avec Dominique Desrues, le secrétaire général de Formiris, lui aussi injoignable.
*L’ensemble des prénoms présents dans cet article ont été modifiés.
Nous avons respecté la demande d’anonymat des personnes ayant témoigné dans les procédures disciplinaires évoquées dans cette enquête. Nous leur avons donc attribué des prénoms d’emprunt et nous avons vérifié la réalité de leurs témoignages remis dans ce cadre.
Suite à un appel diffusé à la fin de cet article, le comité de rédaction a été solicité mi-avril afin d’héberger au sein du blog un article portant sur le sujet de l’éducation.
Après avoir longuement échangé, le comité de rédaction a accepté héberger cet article ainsi qu’une adresse mail sur le serveur du blog.
Cet article a été rédigé et publié par Fidan Doğan.
Fidan Doğan est le nom de plume d’une enseignante membre des « stylos rouges », syndicaliste (non affiliée aux organisations citées ci-dessus), elle s’est rapprochée de collègues et d’employés actuels ou anciens afin d’écrire un article sur les pratiques de Formiris.