Suite à nos multiples articles sur le CCDH (association écran à la secte scientologie), notre rédaction a récemment été contactée par un lecteur qui a tenu a écrire cette tribune.
Illégalement hospitalisé à l’âge de neuf ans au CHI de Meulan les Mureaux, François*, désormais âgé de 30 ans, dénonce les agissements du CCDH et leurs tentatives de récupérations malsaines d’une affaire qui pour lui a été un véritable cauchemar.
En effet, il a réussi après huit ans de bataille judiciaire à faire condamner l’hôpital (à lire ici, ici et dans Mediapart à cette adresse).
Ayant découvert qu’une association avait manifestée suite à la condamnation de l’établissement CHI Meulan Les Mureaux, je me suis donc renseigné à son sujet.
Effaré suite à la découverte de la nature même de l’association et de l’organisme qui l’a fondée (la secte scientologie), je contacte immédiatement la direction de l’établissement que je venais pourtant de faire condamner.
Lors de ce rendez-vous informel, j’ai expliqué à la direction de l’établissement que je n’étais absolument pas à l’origine de cette manifestation sauvage, que je ne cautionnais ni leurs pratiques, ni les desseins cachés qu’il m’apparaissait alors.
La direction de l’établissement me répondit qu’effectivement, il pensaient que j’étais à l’origine de leur présence devant ledit établissement.
Je leur est répondu que je n’avais pas envoyé une association liée à secte (condamnée entres-autres pour exercice illégal de la pharmacie), que le tribunal avait déjà statué sur l’affaire et que, me concernant, même si la condamnation n’était pas à la hauteur de mes attentes, justice avait néanmoins été rendue.
Toujours lors de cet échange, ils m’ont alors apris que le CCDH, se prétendant mandaté, avait cherché à se procurer auprès de l’établissement, mon identité, ainsi que mon dossier médical.
Fort heureusement, l’hôpital les a « séchèment éconduit ».
Je pense que le CCDH est une association hautement dangereuse.
Qui sont-ils pour venir réclamer mon dossier médical sans ma permission ?
Comment peuvent-ils se prétendre « agir pour le bien commun » et être en même temps financés par une secte à la réputation aussi sulfureuse ?
Si je pouvais leur transmettre un message : Cette affaire a été suffisamment éprouvante pour moi, ce n’est pas la peine d’en rajouter en récupérant mon calvaire afin de servir des objectifs aussi puants que les vôtres, ne cherchez pas à récupérer mon affaire, ne cherchez pas à communiquer dessus, je ne vous y autorise pas.
Restez-loin de moi et de mes proches, ne cherchez pas à me contacter, vous êtes, selon-moi, un danger majeur pour notre société.
Je refuse que le CCDH récupère mon histoire.
Vous cherchiez un allié, vous-vous êtes créé un ennemi.
*Le prénom a été modifié.