Hier avait lieu à Paris devant la 12e chambre, l’audience du créateur de Fireworld.
En effet, peu de temps après la médiatisation de l’affaire, Édouard L. a eu droit à trois gardes à vues au C3N : les cyber-gendarmes.
Trois spectateurs de cette audience décident de rédiger et de publier ce court résumé.
Vous vous souvenez sûrement de cette affaire (à lire sur le blog ici et là), une société qui vendait un vulgaire logiciel d’espionnage permettant de surveiller ses proches, connaître l’identité sexuelle de ses enfants, savoir si sa femme a un amant…
Oui, nous parlons bien de Fireworld.
Société créée par un petit Versaillais de 20 ans à peine, Édouard L. qui aura généré plus de 30 000 € de recettes avec ces arguments pour le moins exotiques, répétant tel un perroquet « C’est du marketing. »
Lorsque la juge lui demande la raison de son argumentaire homophobe, ce dernier répond :
« C’est du marketing. »
Du marketing ?! Enfin jeune homme, ce n’est pas sérieux ! En quoi les parents ont besoin de connaître la sexualité de leurs enfants ?
Le procureur lui rappelle qu’il s’agit là d’atteintes à la vie privée d’une exceptionnelle gravité, on touche à l’intime.
La procureur a requis du sursis, 30 000€ d’amende, la confiscation des quelques 14 700 euros qui ont étés saisis ainsi que la non-restitution du matériel informatique.
Délibéré début Février, d’ici là, la moralité est que l’homophobie ne paie pas.
On apprendra même que suite à cette affaire, de nombreuses procédures incidentes ont eu lieu concernant des clients de Fireworld qui avaient utilisé ce logiciel espion à l’insu de leurs victimes.
Considérer que l’on puisse prendre les gens pour des cons en violant la vie privée avec autant de dédain est une erreur impardonnable.
Édouard, tu as voulu jouer, tu as perdu…
Quelques spectateurs de la 12e chambre : Riri, Fifi et Loulou.
Précision : Malgré le fait que ce blog a déjà publié l’identité de cette personne par le passé, nous avons préférer l’anonymiser.