Mis en cause pour sa gestion de l'affaire Bettencourt et sa supposée proximité avec Nicolas Sarkozy, Philippe Courroye s'était déjà indigné contre sa possible nomination à la Cour d'appel de Paris. C'est désormais officiel. Le décret du Président de la République a été pris « dans l'intérêt du service ». C'était une formalité après le feu vert donné mardi 31 juillet par le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) à la mutation voulue par le ministère de la Justice qui a déclaré vouloir « donner un peu plus de sérénité à une juridiction qui a connu des difficultés depuis quelques mois » et « restaurer un bon déroulement du service et de l'institution judiciaire ». Même si un recours n'empêchera pas sa mutation, l'ancien procureur de Nanterre avait décidé d'attaquer devant le Conseil d'Etat ce déplacement qu'il assimile à une sanction disciplinaire aux motivations politiques.
On lui reprochait jusque là sa proximité supposée avec Nicolas Sarkozy, sa gestion de l'affaire Bettencourt avant qu'elle ne soit gérée à Bordeaux, les tensions qu'elle a générées dans la juridiction, en particulier avec la juge Isabelle Prévost-Desprez.
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