La première saison de la saga Bettencourt s'était conclue en queue de poisson: réconciliation très médiatisée de la mère et de la fille, mise à l'écart du photographe mondain et dépaysement du dossier judiciaire à Bordeaux.
La seconde est lourde de promesses: Françoise Bettencourt-Meyers s'est trouvé un nouveau François-Marie Banier en la personne de l'avocat Pascal Wilhelm, nouveau gestionnaire de fortune de sa mère qui l'a poussée à miser 143 millions d'euros dans la société de jeux en ligne de l'ancien patron d'Endemol France, Stéphane Courbit (finalement, l'investissement a été annulé); la juge Prévost-Desprez menacée d'une procédure displinaire; le procureur Courroye convoqué par la justice mais sa convocation reportée sine die, et enfin la vieille dame a promis de «beugler» si on la met sous tutelle et de déclencher la «guerre nucléaire».
C'est précisement à ce point de l'histoire que l'on en est: la fille de Liliane Bettencourt, Françoise, a demandé le placement sous tutelle de sa mère. La justice doit se prononcer dans la journée.
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