SNCF : L’ECT de Bordeaux demande aux contrôleurs de dénoncer des réfugiés dans les trains

Dans une note, la direction de la SNCF demande entres-autres aux contrôleurs (ASCT) de “recueillir le maximum d’informations”, sur les réfugié-es, de “rédiger un rapport circonstancié”, mais également de “se mettre en vigilance” et d'”informer le PCNS” (la sécurité SUGE de la SNCF) si la situation se dégrade, le tout doit être fait dans une “absolue nécéssité”, sans oublier les remerciements pour la vigilance et l’implication apportée par les agents.

En d’autres termes, ficher, surveiller, dénoncer les réfugié-es et les considérer comme du bétail, une partie de la SNCF renoue avec son histoire la plus sombre :

Le torchon du pôle Sécurité & Sûreté de Bordeaux.

Comme le remarque l’ami MisterGdC : Cela n’a d’ailleurs pas manqué, et les agents de la SNCF s’en sont tellement offusqués, que la direction a dû tenter de déminer en prétendant qu’il s’agirait « d’une initiative personnelle », argument fallacieux à présent bien connu, jointe par l’Humanité, la direction du groupe a aussitôt indiqué se « désolidariser » de cette initiative « tout à fait locale ».

Quid des sanctions ? une source syndicale parisienne nous indique qu’il s’agit bien d’une communication interne de Bordeaux et qu’à sa connaissance il n’y a pas cela sur Paris.

Pour information, ce n’est pas la première fois que les “éléments vichystes” de la SNCF sont visibles, ce n’est que la partie emmergée de l’iceberg, il y a quelques années, le cas de Frédéric Bahic et ses collègues de la SUGE sur la région parisenne avait fait couler un peu d'”encre numérique”.

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