Brève Scientologie : Le « celebrity center » de Paris se refait une beauté

Afin de pouvoir de nouveau pratiquer l’escroquerie comme il se doit, le secte-shop celebrity center de Paris se refait une petite beauté de façade :


Dérives sectaires : quand la Belgique délaisse les victimes

Nous publions aujourd’hui le documentaire diffusé le 8 Septembre 2020 sur la RTBF (Belgique).Ce reportage de près d’une heure et quart est le fruit d’une enquête longue de six mois démontre un système défaillant de lutte contre les sectes en Belgique.

Actuellement disponible sur le site de la RTBF, il est fort problable qu’il ne le soit plus passé un certain temps, comme le Devoir d’enquête consacré à l’église de Scientologie.

Description :

Au bout d’une enquête longue de six mois, nous avons découvert un système défaillant de lutte contre les sectes en Belgique.

Un grave manque de contrôle des autorités qui a pour conséquence le développement de nombreuses dérives : escroquerie, exercice illégal de la médecine, traite des êtres humains…

Des infractions peuvent être commises en toute impunité parce qu’elles apparaissent dans un contexte sectaire.

Nous avons travaillé sur une quinzaine d’organisations. Des anciens adeptes nous ont livré leur témoignage et partagé leur colère envers la justice.

Christian a vécu totalement reclus pendant plus de 35 ans au sein d’une communauté avant de la quitter définitivement en 2013.  » Je suis toujours profondément blessé.

Par exemple, si je voyais un objet de couleur verte et que le gourou me disait qu’il était rouge, je finissais par croire qu’il était rouge. C’était aussi puissant que ça « .

Géraldine a elle aussi du mal à comprendre comment elle a pu être dans un tel état de soumission.  » Le gourou expliquait que des démons étaient aux portes de l’enceinte où nous vivions, que nous étions un des derniers bastions sous la protection de Dieu et que si on sortait, on allait être exposés à des démons. Cela peut paraître incroyable mais j’y croyais. J’avais peur de sortir et d’être attaquée par ces démons « 

Quand l’emprise est si forte, le danger est que la tête pensante de telles organisations profite de ses adeptes.

C’est ainsi que Vincent et Isabelle expliquent avoir perdu une importante partie de leur patrimoine, guidé par leur chef spirituel qui leur demandait des offrandes.  » On a perdu 150.000 euros, l’équivalent de notre maison qu’on a vendue pour aller vivre dans cette communauté. « . Un couple qui raconte avoir vécu en véritables esclaves  » Le dimanche, lors de ses prêches, il disait qu’il était Dieu, que c’est lui qui décidait et qu’il était au-dessus des lois. Et que même si la loi n’est pas d’accord, peu importe car c’était lui la loi « .

Fonder une secte n’est pas interdit

Ces organisations jouent en réalité avec les limites de la loi, un cadre légal qui empêche la Belgique d’établir une liste de sectes actives sur le territoire.

Le sénateur André Frédéric, qui a consacré sa carrière à la lutte contre ces dérives sectaires, le résume parfaitement : « On nous dit souvent qu’il suffit d’établir une liste afin de prévenir la population des dangers de certains groupes. Mais il n’y a pas de liste. Et la raison est simple, c’est parce que chacun a les convictions qu’il veut avoir ».

Fonder une secte en Belgique ne poserait donc aucun problème sur le plan légal. Il s’agit même d’une liberté fondamentale inscrite dans notre Constitution. L’article 19 garantit « la liberté de cultes, celle de leur exercice public, ainsi que la liberté de manifester ses opinions en toute matière ».

« On ne peut pas vous attaquer parce que vos croyances peuvent paraître délirantes », précise André Frédéric. « On vous attaque parce qu’il y a eu abus de faiblesse, parce qu’il y a eu exercice illégal de la médecine, parce qu’il y a eu abus sexuel… ».

Diriger une secte n’est donc pas interdit en Belgique. La seule possibilité d’attaquer une organisation sectaire est d’y identifier des infractions reconnues comme telles. Mais au fil de notre enquête, nous avons pu constater que même lorsque c’est le cas, la justice manque à ses obligations.

Des dérives sectaires méconnues

C’est ce qu’affirme le commissaire Dany Lesciauskas, tout juste retraité de la police judiciaire fédérale dont il était le spécialiste secte. Aujourd’hui, il dénonce un dysfonctionnement majeur de la justice: « J’ai l’impression que dès qu’on touche à des groupements sectaires à caractère religieux, il y a une barrière idéologique qui se met en place chez certains magistrats. Ils font référence au contexte religieux, aux croyances qu’il faut respecter. Une position qui à mon sens est inadmissible.

Nous sommes arrivés à un point où il faut attendre qu’un crime très grave soit commis, comme un décès par exemple, pour qu’il y ait une réaction de la part des autorités ». 

La justice ne prendrait donc pas suffisamment au sérieux les victimes de dérives sectaires. Que ce soient des abus sexuels, de la traite des êtres humains ou de l’exploitation financière, lorsque ces infractions sont commises dans un contexte sectaire, les plaintes risquent de ne jamais aboutir.

Pour André Frédéric, « tout ce qui touche aux dérives sectaires a été complètement délaissé par les pouvoirs publics. Ce type de dérives est tellement méconnu par les autorités judiciaires qu’on évite de creuser et d’aller plus loin. Il faut aujourd’hui rappeler à l’État sa responsabilité de pouvoir public ».

Quelques screens :

Informations :

Durée : 1H18
Format : MP4
Taille : 724 Mo
Année de diffusion : 2020
Langue : Français

Lien de téléchargement/Streaming :

Dérives sectaires : quand la Belgique délaisse les victimes

 

 


Rudolf Steiner : Agriculture Fondements spirituels de la méthode Bio-dynamique / Geisteswissenschaftliche Grundlagen zum Gedeihen der Landwirtschaft

Les critiques de l’anthroposophie sont souvent – et à juste titre – fortes, dès lors qu’il s’agit de la pédagogie Steiner-Waldorf ou de la médecine anthroposophique, car l’on conçoit facilement le mal que l’on peut faire en laissant entre les mains des anthroposophes et de leurs conceptions délirantes des êtres faibles et vulnérables, comme des enfants ou des malades.

Mais étrangement, les critiques baissent d’un ton lorsqu’il est question de l’agriculture biodynamique.

« C’est de l’agriculture, cela touche au pire les plantes, les sols et les animaux. Cela fait donc beaucoup moins de mal que lorsque cela concerne des êtres humains… » se dit-on parfois.

Tout au plus réalise-t-on qu’avec de telles conceptions il serait compliqué de nourrir l’humanité, ou qu’on ne serait pas à l’abri d’actes dangereux de la part des fermiers anthroposophes, comme celui qui racontait dernièrement, en toute innocence, dans une vidéo mise en ligne par le Mouvement d’Agriculture Bio Dynamique, comment il injectait des métaux lourds dans les sols pour réaliser des tentatives de connections avec les planètes lointaines.

Cependant, dans l’ensemble, cette agriculture anthroposophique, soit disant « plus bio que bio », bénéficie d’une certaine indulgence, quand elle n’est pas promue tout les deux jours par des journaux ou des télévisions qui n’ont pas fait l’effort de se renseigner et reprennent les éléments de langage que les anthroposophes leur ont mis dans la bouche.

Si nous publions aujourd’hui ce texte sur les fondements de l’agriculture biodynamique, le fameux « Cours aux agriculteurs » de Rudolf Steiner, c’est pour que le lecteur se rende bien compte à quels délires de la cosmologie anthroposophiques il s’agit d’adhérer dès lors qu’on entre dans la Biodynamie.

Car c’est toute sa conception ahurissante et non scientifique du monde, peuplée de Gnomes et d’Ondines, de système solaire qui se réincarne, de cosmos qui s’arrête à Saturne, de vaches sacrées et de vessies de cerfs reflétant la structure de l’univers, qui forme le socle de cette agriculture.

C’est également toute sa conception réactionnaire de la « Tripartition sociale », où le syndicalisme est une maladie sociale et devrait être interdit, qui est présente derrière cette pratique agricole.

Il est urgent que chacun réalise ce que l’on fait rentrer dans la tête des stagiaires qui viennent se former à l’agriculture biodynamique, par exemple à l’occasion de stages d’initiation organisés par le MABD, avec des gens jeunes et malléables, que l’ont met ainsi en contact à cette occasion avec d’éminents anthroposophes, comme Jean-Michel Florin, membre de l’École de Science de l’Esprit du Goetheanum, ou Joël Acremant, chef cuisinier de l’anthroposophie en France.

Il s’agit tout simplement d’endoctrinement dans le cadre d’une dérive sectaire, avec parfois des formations qui reçoivent la caution et des subsides de l’état, via ses différents organismes, quand ce ne sont pas des lycées agricoles eux-mêmes, pourtant placés sous l’autorité du Ministère de l’agriculture, qui enseignent la Biodynamie.

C’est une véritable honte pour la République !

La publication de ce texte permettra en outre de mettre fin à deux mensonges importants colportés dernièrement par les anthroposophes :

– L’agriculture biodynamique vient bien de Rudolf Steiner et non de son disciple Pfeiffer.

Cette fausse origine, habilement inventée par les communicants anthroposophes, poursuit en réalité un unique objectif : dissimuler le lien entre l’agriculture biodynamique et l’anthroposophie !

« Avançons masqués ! », telle est bien la devise des anthroposophes.

– Pas plus qu’elle ne lui est ultérieure, l’agriculture biodynamique n’est pas non plus antérieure à Steiner.

Ce dernier n’a absolument pas « repris des pratiques ancestrales » qui existaient avant lui, comme de tenir compte des phases de la Lune, etc.

Là encore, il s’agit d’un mensonge des communicants de l’anthroposophie. En réalité, quand on lit attentivement ce texte fondateur, on s’aperçoit que l’agriculture biodynamique est sortie toute entière et d’une seule pièce du cerveau de Rudolf Steiner, intimement liée aux éléments centraux de sa doctrine ésotérique fumeuse.

Enfin, pour conclure la présentation de ce texte, nous espérons que celui-ci permettra de faire voler en éclat un mythe construits de toutes pièces par les anthroposophes ces vingts dernières années : celui de « l’oasis de Sekem ».

Selon ces derniers, Sekem serait en effet un oasis de verdure sortie comme par magie d’un sol désertique égyptien, par la puissance de la Biodynamie.

En réalité, Sekem était déjà une exploitation agricole biologique qui donnait de bons résultats avant d’être rachetée par les anthroposophes et de passer à la Biodynamie.

Elle n’est pas sortie de nulle part et la Biodynamie n’est pas pour grand chose dans son succès.

En outre, il serait très intéressant qu’un journaliste réalise un jour un travail d’infiltration dans cette exploitation agricole, pour examiner les conditions de travail des ouvriers et des stagiaires, afin de voir ce qu’il en est sur ce plan.

Les bons résultats de l’agriculture biodynamique sont de l’ordre du mythe. Il est temps que soit mis fin à ce mythe, qui n’est rien de plus qu’un mensonge éhonté des anthroposophes, comme le fait de dire que la pédagogie Steiner-Waldorf respecterait l’individualité de chaque enfant et les rythme de sa nature, pur mensonge destiné à masquer des pratiques qui devraient être interdites.

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Informations :

Langue : Français
Format : PDF
Nombre de pages : 109
Année de parution : 1993

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