Au début de ce mois de Mars, le CCDH s’est installé durant la première quinzaine en plein centre de Paris afin de diffuser sa propagande auprès du plus grand nombre de personnes.
En effet, cette association écran à la secte scientologie avaient loués quelques mètres carrés situées au 5 rue du Cloitre St Merri afin d’y présenter leur exposition :
Visiblement en manque d’argent, il semblerait que ce soit la section hongroise qui se soit chargée de la logistique (paye ton impact carbone sur la planète) :
Enfin, pour l’organisation et la présentation, elle était assurée par Mylène Escudier (lire cet article ainsi que celui-ci) n’hésitant pas à retirer les cartons d’informations placés par un opposant à la scientologie.
Voici le genre de propagande qu’ils distribuent :
Un grand merci à nos sources pour ces informations et ces images.
Cette même vidéo peut-être téléchargée ou visionnée directement sur le blog à l’adresse suivante.
Les faits :
Premier mensonge (à partir de 9 minutes 30) :
Il n’y a pas de rapport en termes de hiérarchie, l’association est totalement indépendante.
Dans un premier temps, il est fort surprenant que les deux structures : La Scientologie et le CCDH soient dans la même rue (Rue Jules César, Paris 12e), à quelques mètres d’écart, comme le montre cette capture de Google Street view prise en Mai 2018 :
Il est très courant de voir Mylène Escudier (entres-autres) faire le trajet entre la scientologie et le CCDH (voir mon article avec deux photos datant de Mars 2015), par conséquent, la scientologie et le CCDH se fournissent un appui pratique, technique ou logistique.
Enfin, comme précisé ensuite, le livre de Jenna Miscavidge Hill fait mention du CCDH comme un structure directement liée à la scientologie (ou également cet article par exemple), le CCDH a été créé et est actuellement géré par des membres importants de la scientologie.
Pour conclure, l’association (le CCDH) n’est pas totalement indépendante.
Second mensonge (à partir de 10 minutes 45) :
(Frédéric Grossmann répondant une question du rapporteur concernant son appartenance à la Scientologie) : Ecoutez, je ne suis pas sûr que l’on soit obligé de répondre sur notre conviction religieuse…
Dans un premier temps, Frédéric Grossmann a juré de dire la vérité, par conséquent il doit répondre à cette question.
En second lieu, il est membre de la scientologie, et afin d’être très précis, il en était à cette période le DSA : le directeur des affaires spéciales (Special Affairs) : le directeur de l’OSA.
Troisième mensonge (qui est une omission) à partir de 22 minutes 54 : Est-ce que vous travaillez en lien avec la CAP LC ?
Non (rires).
Cette fois-ci, c’est un peu plus subtil, comme indiqué dans cet article, Mylène Escudier est bien membre de l’OSA (et par conséquent de la scientologie).
Lire à ce sujet cet article ainsi que celui-ci qui démontrent les liens entre la CAP LC, Non à la drogue, la scientologie et sa structure OSA.
Ces deux personnes (Escudier et Grossmann) n’ont pas de lien direct avec la CAP LC mais leurs compagnons (Thierry Valle entres-autres) et leur structure (l’OSA) en ont une.
Ayant juré de dire la vérité, Mylène Escudier et Frédéric Grossmann auraient dû préciser cela, il s’agit donc d’un parjure par omission.
Je n’ai séléctionné que trois passages, j’aurais également pu parler *du millier de membres du CCDH* alors qu’ils arrivent à réunir uniquement qu’une dizaine de leurs membres (au maximum) lors de leurs manifestations à vélo (à voir ici, ici ou là).
Conclusion : Frédéric Grossmann a-t’il parjuré devant le Sénat en 2013 ?
Diffusée sur Arte le 15 mai 2012, cette enquête passionnante dans les coulisses de la Scientologie et de son service d’espionnage, l’OSA (l’Office of Special Affairs c’est l’Agence de renseignements oeuvrant pour la Scientologie), avec des témoignages édifiants d’anciens adeptes.
L’organisation O.S.A. a avant tout pour mission de contrer ceux – avocats, juristes, politiques, médias, anciens adeptes – qui tentent de dénoncer les agissements des scientologues.
Pour ce faire, elle ne recule devant rien : opérations de communication, noyautage de certaines institutions et instances publiques, actes de sabotage, campagnes de diffamation et d’intimidation, etc. Ceux qui critiquent la scientologie se sentent souvent espionnés et directement menacés.
Pourtant, la secte affirme que l’O.S.A. est un simple service de presse et d’affaires juridiques qui se contente de récolter par des voies légales des informations sur les esprits critiques et les adeptes renégats.
Vidéo sur Youtube :
Ce magnifique documentaire est disponible sur ma chaîne Youtube à l’adresse suivante :
A côté, je propose ce documentaire en téléchargement direct ou streaming ici-même, cela vous permettra de le garder pour vous ou de le ré-uploader, si dans le futur, il serait supprimé de Youtube.
Voici quelques membres de la scientologie qui sont/ont été OSA en France durant ces quinze dernières années :
Quentin Michel : ex-OSA, fut un temps Sea Org/staff à Bruxelles.
Mylène Escudier : CCDH.
Martine Rhein : Relations Publiques (à lire ici).
Jean-Luc BARDENOT : Rue Jules César.
Antoine ROBERT : Juridique. (à lire ici, son nom apparaît également dans le livre Une secte au cœur de la République de Serge Faubert).
Françoise MOREL : Relations Publiques + Communication sur internet (à lire ici).
Thierry VALLE : Relations Publiques et CAPLC (à lire ici).
Frédéric Grossmann : DSA France (à lire ici).
Jean Dupuis : ex-OSA, Relations Publiques.
Benoît Singla : Parti à Bruxelles.