Episode 2 : Quand la Fédération Pédagogie Steiner-Waldorf en France communique en interne

La Fédération Pédagogie Steiner-Waldorf aurait-elle pratiqué la subornation de témoins ?

Nous avons récemment été mis en copie d’un mail interne de la Fédération Pédagogie Steiner-Waldorf qui rend-compte du procès en diffamation qui s’est tenu le 9 juillet 2019 à Strasbourg.

On y voit la confiance de la Fédération et sa certitude à gagner le 1er Octobre… alors qu’ils seront débouté(e)s (lien ici et ici), la Fédération des écoles Steiner-Waldorf refuse d’admettre sa défaite et fait appel auprès de la Cour d’Appel de Colmar (à lire ici).

On peut aussi y lire que « les témoins savaient exactement ce qu’ils avaient à dire« , ce qui revient à dire qu’ils ont été préparés la barre.

L’une des parties civiles (Virginie Macé) apparaît dans la commission « Marché de Noël » dans le magazine interne numéro 2 de l’école Steiner de Verrières-Le-Buisson :

Mail interne de la Fédération Pédagogie Steiner-Waldorf (ndlr le gras et souligné à été ajouté) :

Les procès de la Fédération et de Virginie Macé en diffamation contre Grégoire Perra ont bien eu lieu aujourd’hui de 9h à 14h, ça a été éprouvant mais Monsieur Perra est venu sans témoin à l’oral et uniquement avec 3 témoignages à l’écrit et une trentaine de pièces dont principalement ses écrits et les articles de journaux qui le citent.

Son avocat n’avait pas grand chose à dire, c’était le même que lors du précédent procès en 2011 et c’est néanmoins un avocat très fluide à l’oral qui fait feu de tout bois, il a semble-t-il improvisé sa plaidoirie.

Notre avocat, Maître Thuan, a fait une belle plaidoirie, il a repris tous les points sur lesquels nous attaquions en diffamation en partageant nos éléments pour chacun des faits incriminés. Nous avions plus de 70 pièces, sans parler des nombreux témoignages d’anciens élèves reçus.

Les 3 témoins qui sont intervenus pour la Fédération ont été courageux, ça reste une épreuve même s’ils savaient parfaitement ce qu’ils avaient à dire. Merci à eux (Docteur Hubaud (médecin scolaire de Verrières), P. Krieg (ancien parent de Colmar et Strasbourg), Clément Defèche (pédagogue de Colmar)) ainsi que René Becker pour le procès de Virginie !

Le verdict sera donné le 1er octobre.

L’impression est plutôt bonne, on ne crie pas victoire, il peut obtenir la bonne foi sur quelques chefs d’accusation mais la diffamation devrait être reconnue et la mauvaise foi retenue pour au moins certains d’entre eux.

En tout cas, on peut dire que ce procès a été préparé avec soin et qu’il nous a permis de rassembler du matériel pour les communications à venir sur notre nouveau site web (sortie prévue en octobre 2019) !

Il y avait une journaliste du Figaro dans la salle qui a publié 2 articles dans la foulée, je vous les joins en intégralité. L’un concerne un fait mineur qui n’a même pas été évoqué durant l’audience et qui concerne plus particulièrement l’école de Verrières le Buisson, l’autre porte sur l’action en justice de la Fédération.

N’hésitez pas à laisser un commentaire sous l’article dans les 3 jours si vous êtes inspiré, nous ne pouvons pas le faire en tant qu’institution.

D’ici là, nous avons du travail pour préparer un heureux évènement : les 100 ans de la pédagogie dans le monde, à Paris le 19 octobre et à Verrières le 20 et 21 octobre. Nous reviendrons vers vous pour plus d’informations.

Bel été à chacun de vous et merci pour votre soutien.


 

Une question légitime se pose : vu que les témoins « savaient parfaitement ce qu’ils avaient à dire » , il y a t’il eu subornation de témoins dans le cadre du procès du 9 Juillet 2019 ?

 

Si vous voulez faire identifier nos sources et nous faire taire dans notre généreux travail d’information, l’école Steiner de Verrières-le-Buisson mendie et cherche de généreux donateurs :

 


Quand la galaxie de l’Anthroposophie fait un procès à Grégoire Perra

Nous publions le jugement du Tribunal correctionnel de Strasbourg rendu le 1er octobre 2019, suite au procès qui s’était tenu le 9 juillet de la même année.

Celui-ci opposait la Fédération des écoles Steiner-Waldorf en France et la professeure de l’école Steiner-Waldorf de Verrières le Buisson et Madame Virginie Macé à Grégoire Perra, le lanceur d’alerte sur les écoles Steiner-Waldorf et l’Anthroposophie.

Celui-ci a été relaxé des deux plaintes en diffamation déposées contre lui.

La plainte de la Fédération des écoles Steiner-Waldorf en France contre Grégoire Perra portait sur le texte intitulé « Mon expérience de la médecine anthroposophique« .

La plainte de Madame Virginie Macé contre Grégoire Perra portait sur le texte « Le voyage de classe dans les écoles Steiner-Waldorf : un moment propice à l’endoctrinement des élèves« .

Les deux textes avaient été publiés sur le blog intitulé « La Vérité sur les écoles Steiner-Waldorf et l’Anthroposophie« .

Les deux plaignants ont fait appel de ce verdict.

Un nouveau procès réunissant les deux plaintes devra donc se tenir à la Cour d’Appel de Colmar, probablement vers la fin de l’année 2020.

Ce qu’il est intéressant d’observer dans les attendus de ce procès, c’est de voir que le tribunal reconnait le bien-fondé de la démarche de Grégoire Perra et son absence d’animosité envers l’Anthroposophie.

Les juges citent même explicitement le long texte autobiographique « Ma vie chez les anthroposophes« , dont ils précisent qu’ils ont procédé à la lecture exhaustive.

Ce jugement contredit donc totalement la version des anthroposophes selon laquelle Grégoire Perra critiquerait l’Anthroposophie et les écoles Steiner-Waldorf mu par une animosité personnelle et un esprit de revanche.

C’est d’ailleurs la deuxième fois que les juges font ce constat, la première ayant été faite par la XVIIeme chambre correctionnelle de Paris lors de son jugement du 24 mai 2013, qui opposait également la Fédération des écoles Steiner-Waldorf à Grégoire Perra.

La deuxième attendu du présent jugement donne également pour argument à la relaxe de Grégoire Perra le motif que les faits qu’il mentionne dans son article « Mon expérience de la médecine anthroposophique » ne sont pas suffisamment précis pour constituer un délit de diffamation.

Ne voulant porter atteinte à personne en particulier, mais caractériser le fonctionnement général d’une dérive sectaire, Grégoire Perra dans son article a en effet bien pris soin d’occulter tout les éléments permettant d’identifier les situations, les personnes et les délits évoqués.

En ce qui concerne la plainte de Virginie Macé, le tribunal la rejette également en rappelant que les critiques de Gregoire Perra n’étaient pas assez graves à son encontre pour mériter d’être qualifiées de diffamatoires, puis éventuellement sanctionnées comme telles si sa bonne foi n’avait pas été reconnue.

Les motifs des plaintes sont cependant jugés recevables, raison pour laquelle Grégoire Perra n’a pu obtenir la condamnation des plaignants pour procédures judiciaires abusives.

Au-delà du détail de ce jugement, il faut considérer le fait que nous avons ici deux plaintes quasiment simultanées émanant de deux personnes différentes ayant comme par hasard le même avocat.

Trois, si l’on ajoute celle de la CNP MEP SMA contre Grégoire Perra au civil, toujours concernant le texte « Mon expérience de la médecine anthroposophique« , plainte également portée par Maître Grégory Thuan dit Dieudonné.

Cette conjonction de trois plaintes portées par le même avocat au même moment par trois personnes différentes du milieu anthroposophique sans liens apparents entre elles révèle simplement une chose : les différentes instances de l’Anthroposophie se sont coordonnées en France pour tenter de faire la peau juridiquement à leur principal détracteur et tenter de le ruiner financièrement en procédures, afin de l’obliger à retirer ses blogs.

Il s’agit là d’une grave tentative d’atteinte à la liberté d’expression par une instrumentalisation de la Justice !

Elles ont de plus ajouté à cela une campagne de diffamation publique portée et relayée par des individus comme Martin Bernard, Nicolas Tavernier, Sylvain Leser, Tristan Chaudon, Gilles Haeffelé, Emilien Vega, Pierre Bercut etc., visant à insulter, calomnier, diffamer, harceler, menacer physiquement Grégoire Perra.

Pour l’Anthroposophie en France, Grégoire Perra est donc véritablement devenu l’homme à faire taire, voire à abattre, par tout les moyens possibles : juridiques, psychologiques, médiatiques, financiers, etc.

Mais ce faisant, cette dernière a révélé son vrai visage, qui n’a rien à envier aux autres sectes pratiquant des méthodes analogues.

La Republique devra bien, un jour ou l’autre, condamner de telles pratiques.

Il n’est pas acceptable de laisser une dérive sectaire au multiples ramifications s’en prendre ainsi à un individu isolé qui ne fait que témoigner sincèrement de ce qu’il a vu et compris après trente années passées dans le milieu anthroposophique.

Les témoins des sectes devraient avoir droit à une bien meilleure protection.

Le délibéré de première instance en date du 1er octobre 2019 :

 

Les deux citations directes :