Après la publication du “Stockmeyer” l’année dernière, le document que nous publions aujourd’hui est l’un des plus importants de la pédagogie Steiner-Waldorf et de l’anthroposophie.
Il s’agit du premier tome des réunions de Rudolf Steiner avec les professeurs de la première école de Stuttgart.
Pour ceux qui l’ignorent, il s’agit de l’un des textes fondateurs de la pédagogie Steiner-Waldorf.
Il existe deux tomes, mais seul le premier a été traduit et publié en français. C’est dommage, mais ce premier tome est déjà une mine d’informations !
Rendre sa publication possible nous a demandé un long et fastidieux travail de numérisation et de recadrage. Nous n’avons pas managé nos efforts pour que ce texte accessible au téléchargement sous forme de zip.
La qualité est volontairement dégradée afin de limiter la taille des fichiers.
Pourquoi nous sommes-nous donc donné tant de mal ? Pour le comprendre, il faut considérer deux choses :
– L’importance de ce texte et le rôle qu’il joue pour la pédagogie Steiner-Waldorf.
– La nécessité actuelle de sa publication.
Si nous publions un tel document aujourd’hui, c’est tout d’abord parce que nous savions que ce texte est fondamental, incontournable et central pour la pédagogie Steiner-Waldorf.
Il est en effet l’un de ceux sur lesquels s’appuient les professeurs de ces écoles, aujourd’hui encore.
C’est à ce document que se réfèrent les formateurs de la pédagogie Steiner-Waldorf et les dirigeants des écoles, y trouvant des conseils pour de multiples situations.
Des situations semblables à celles qu’avait rencontré l’équipe pédagogique de cette toute première école Steiner-Waldorf allemande, en 1919. Il est donc une forme de guide pratique, de manuel universel pour toutes les école Steiner-Waldorf du monde !
Ensuite, ce qui nous a motivé pour réaliser cette publication est le fait que, en France, ce texte avait été maintenu secret pendant plus de 50 ans !
Dés l’origine, tout avait été fait pour le garder sous le manteau. Il se communiquait seulement entre hauts dirigeants des écoles Steiner-Waldorf.
Même les étudiants se formant à la pédagogie Steiner-Waldorf n’y avaient pas accès !
Certes, il avait été publié, avec une extrême discrétion, en 2005, par la Fédération des écoles Steiner-Waldorf en France, mais de manière à ce que les seuls anthroposophes connaissent son existence et puissent se le procurer.
Sa publication par nos soins va désormais le rendre accessible à tous, sans barrière d’un prix d’achat volontairement exorbitant pour dissuader les curieux.
Ceci ouvrira ainsi la voie à des recherches universitaires sérieuses et non téléguidées par les anthroposophes, ou à des articles de presse intègres qui ne seront pas des commandes passées par la Fédération des écoles Steiner-Waldorf en France à certains organes de presse complaisants, comme par exemple Telerama, qui s’est longtemps illustré par ce genre de publications déshonorantes pour la presse.
En outre, nous savions que ce texte contenait les propos les plus graves de Rudolf Steiner, les plus honteux, ceux qui montrent incontestablement son esprit sectaire, sa tendance au délire pseudo-scientifique, sa malice en vue de tromper les autorités et sa volonté manifeste d’endoctriner les élèves à son anthroposophie.
Citons par exemple les phrases comme :
« Tout médecin étranger serait source de difficultés. » (p. 86)
« Évitez que l’on entende le mot prière dans la bouche d’un professeur. Et vous aurez déjà neutralisé pour une bonne part le préjugé selon lequel il s’agit d’une affaire anthroposophique. » (p. 94)
« Nous ne devons pas craindre de parler aux enfants de territoire atlantéen. » (p. 100)
« Il semble que la Terre tourne, alors qu’elle ne fait que suivre. » (p. 106)
« Nous réalisons en fait les intentions des dieux. » (p. 132)
« Celui qui ne fait pas l’eurythmie est exclu de l’école. » (p. 144)
« Si quelqu’un a des cheveux plats, il s’appropriera l’écriture du maître. Un enfant avec des cheveux ébouriffés n’aurait pas fait cela. » (p. 154)
« Plus nous nous fermerons vis-à-vis de l’extérieur, mieux cela vaudra. » (p. 188)
« Tricoter développe de bonnes dents. (p. 195)
« Les enfants n’auront pas compris les mots, mais cela ne fait rien. Nous savons qu’il ne s’agit pas d’apporter seulement ce que les enfants comprennent, mais aussi bien des choses qui ne sortiront à la lumière que plus tard dans les âmes des enfants. » (p. 199)
« Nous devons laisser [le mot] anthroposophie de côté. » (p. 226)
« Nous devrons toujours essayer d’obtenir de l’argent de la collectivité » (p. 229)
« Nous n’avons pas le droit de laisser les fonctionnaires de l’État pénétrer dans ce qui fait la substance de notre institution. S’ils veulent observer l’école, qu’ils le fassent, qu’ils viennent traîner leurs guêtres ici. » (p. 234)
« Du point de vue physiologique, la gymnastique est une barbarie. » (p. 250)
« Si nous devons un jour abandonner l’école Waldorf, cela signifiera ôter le sol sous les pieds à notre mouvement anthroposophique tout entier » (p. 253)
« Il faut se faufiler. Il faut être conscient que c’est nécessaire au moins pour atteindre notre but, parler aux gens, et intérieurement les duper. » (p. 264)
Cette publication va désormais permettre à tout le monde de se rendre compte que ces citations ne sont nullement sorties de leur contexte, comme le prétendent avec une incroyable mauvaise foi les dirigeants de la Fédération des écoles Steiner-Waldorf en France.
Au contraire, comme chacun pourra le constater, le contexte dont sont extraites ces phrases est accablant pour la pédagogie Steiner-Waldorf.
Il révèle, à chaque fois, l’immoralité et la folie du fondateur de celle-ci : le gourou Rudolf Steiner.
Nous savions également qu’il était nécessaire de publier au plus tôt ce texte pour une raison simple : lorsque la Fédération des écoles Steiner-Waldorf en France, il y a quelques années, s’est rendu compte qu’il avait été découvert par les critiques – notamment Grégoire Perra qui le commente abondamment sur son blog : https://gregoireperra.wordpress.com/2012/09/01/extraits-edifiants-des-conseils-de-rudolf-steiner-aux-professeurs-de-lecole-waldorf-de-stuttgart/ – celle-ci n’avait pas hésité à en publier une version réduite et édulcorée, effaçant soigneusement tout les éléments compromettant qu’il contenait, afin de brouiller les pistes et duper encore une fois les personnes naïves croyant à leur bonne foi.
En publiant le premier tome de ces réunions dans son intégralité, nous déjouons maintenant cette lamentable tromperie.
Par dessus tout, nous avons voulu que ce texte soit accessible car il montre de manière indubitable que les écoles Steiner-Waldorf ont bel et bien été fondées avec une volonté d’endoctrinement des élèves, auxquels Rudolf Steiner voulait transmettre des contenus de la doctrine ésotérique de l’anthroposophie, pour qu’ils voient le monde avec ses yeux de dément, mais sans se faire repérer, en usant pour cela de techniques de dissimulation.
Ceci est par exemple flagrant dans le conseil du Maître consistant à nommer “paroles” les prières de son cru qu’il faisait réciter aux élèves chaque matin, afin de masquer le fait qu’il s’agissait d’un mantra anthroposophique :
« Évitez que l’on entende le mot prière dans la bouche d’un professeur. Et vous aurez déjà neutralisé pour une bonne part le préjugé selon lequel il s’agit d’une affaire anthroposophique. » (p. 94)
Plus aucun doute n’est permis : les écoles Steiner manipulent les enfants et les endoctrinent !
Enfin – et ce n’est pas un détail – notre volonté de publier ce texte tient au fait que sa lecture permettra de constater que Rudolf Steiner se livrait à des pratiques délictueuses, voire criminelles, notamment lorsqu’il se permettait de donner lui-même des traitements médicaux aux élèves de son école, sans l’autorisation des parents, alors qu’il n’était pas médecin.
Ni à notre époque ni à la sienne une telle chose n’était autorisée !
C’est donc en prison que cet homme aurait probablement finit ses jours si la chose s’était ébruitée, malgré ses relations avec la haute aristocratie du Reich. Que des gens puissent suivre aujourd’hui encore les pas d’un tel homme est effrayant !
C’est donc avec fierté que nous mettons aujourd’hui à disposition de tous le tome 1 des réunions de Rudolf Steiner avec les professeurs de la première école Steiner-Waldorf de Stuttgart.
Cette publication permettra de faire encore un peu plus de lumière sur une prétendue pédagogie qui, loin d’être autorisée et même parfois subventionnée comme elle l’est en France ou ailleurs, devrait être considérée comme l’émanation d’une organisation sectaire et interdite, purement et simplement.
Informations :
Taille du fichier : 284 Mo
Format : ZIP
en renommant le fichier en .cbz vous pouvez le lire comme un livre avec des lecteurs de BD. (google cbz reader)