Rudolf Steiner : Agriculture Fondements spirituels de la méthode Bio-dynamique / Geisteswissenschaftliche Grundlagen zum Gedeihen der Landwirtschaft

Les critiques de l’anthroposophie sont souvent – et à juste titre – fortes, dès lors qu’il s’agit de la pédagogie Steiner-Waldorf ou de la médecine anthroposophique, car l’on conçoit facilement le mal que l’on peut faire en laissant entre les mains des anthroposophes et de leurs conceptions délirantes des êtres faibles et vulnérables, comme des enfants ou des malades.

Mais étrangement, les critiques baissent d’un ton lorsqu’il est question de l’agriculture biodynamique.

« C’est de l’agriculture, cela touche au pire les plantes, les sols et les animaux. Cela fait donc beaucoup moins de mal que lorsque cela concerne des êtres humains… » se dit-on parfois.

Tout au plus réalise-t-on qu’avec de telles conceptions il serait compliqué de nourrir l’humanité, ou qu’on ne serait pas à l’abri d’actes dangereux de la part des fermiers anthroposophes, comme celui qui racontait dernièrement, en toute innocence, dans une vidéo mise en ligne par le Mouvement d’Agriculture Bio Dynamique, comment il injectait des métaux lourds dans les sols pour réaliser des tentatives de connections avec les planètes lointaines.

Cependant, dans l’ensemble, cette agriculture anthroposophique, soit disant « plus bio que bio », bénéficie d’une certaine indulgence, quand elle n’est pas promue tout les deux jours par des journaux ou des télévisions qui n’ont pas fait l’effort de se renseigner et reprennent les éléments de langage que les anthroposophes leur ont mis dans la bouche.

Si nous publions aujourd’hui ce texte sur les fondements de l’agriculture biodynamique, le fameux « Cours aux agriculteurs » de Rudolf Steiner, c’est pour que le lecteur se rende bien compte à quels délires de la cosmologie anthroposophiques il s’agit d’adhérer dès lors qu’on entre dans la Biodynamie.

Car c’est toute sa conception ahurissante et non scientifique du monde, peuplée de Gnomes et d’Ondines, de système solaire qui se réincarne, de cosmos qui s’arrête à Saturne, de vaches sacrées et de vessies de cerfs reflétant la structure de l’univers, qui forme le socle de cette agriculture.

C’est également toute sa conception réactionnaire de la « Tripartition sociale », où le syndicalisme est une maladie sociale et devrait être interdit, qui est présente derrière cette pratique agricole.

Il est urgent que chacun réalise ce que l’on fait rentrer dans la tête des stagiaires qui viennent se former à l’agriculture biodynamique, par exemple à l’occasion de stages d’initiation organisés par le MABD, avec des gens jeunes et malléables, que l’ont met ainsi en contact à cette occasion avec d’éminents anthroposophes, comme Jean-Michel Florin, membre de l’École de Science de l’Esprit du Goetheanum, ou Joël Acremant, chef cuisinier de l’anthroposophie en France.

Il s’agit tout simplement d’endoctrinement dans le cadre d’une dérive sectaire, avec parfois des formations qui reçoivent la caution et des subsides de l’état, via ses différents organismes, quand ce ne sont pas des lycées agricoles eux-mêmes, pourtant placés sous l’autorité du Ministère de l’agriculture, qui enseignent la Biodynamie.

C’est une véritable honte pour la République !

La publication de ce texte permettra en outre de mettre fin à deux mensonges importants colportés dernièrement par les anthroposophes :

– L’agriculture biodynamique vient bien de Rudolf Steiner et non de son disciple Pfeiffer.

Cette fausse origine, habilement inventée par les communicants anthroposophes, poursuit en réalité un unique objectif : dissimuler le lien entre l’agriculture biodynamique et l’anthroposophie !

« Avançons masqués ! », telle est bien la devise des anthroposophes.

– Pas plus qu’elle ne lui est ultérieure, l’agriculture biodynamique n’est pas non plus antérieure à Steiner.

Ce dernier n’a absolument pas « repris des pratiques ancestrales » qui existaient avant lui, comme de tenir compte des phases de la Lune, etc.

Là encore, il s’agit d’un mensonge des communicants de l’anthroposophie. En réalité, quand on lit attentivement ce texte fondateur, on s’aperçoit que l’agriculture biodynamique est sortie toute entière et d’une seule pièce du cerveau de Rudolf Steiner, intimement liée aux éléments centraux de sa doctrine ésotérique fumeuse.

Enfin, pour conclure la présentation de ce texte, nous espérons que celui-ci permettra de faire voler en éclat un mythe construits de toutes pièces par les anthroposophes ces vingts dernières années : celui de « l’oasis de Sekem ».

Selon ces derniers, Sekem serait en effet un oasis de verdure sortie comme par magie d’un sol désertique égyptien, par la puissance de la Biodynamie.

En réalité, Sekem était déjà une exploitation agricole biologique qui donnait de bons résultats avant d’être rachetée par les anthroposophes et de passer à la Biodynamie.

Elle n’est pas sortie de nulle part et la Biodynamie n’est pas pour grand chose dans son succès.

En outre, il serait très intéressant qu’un journaliste réalise un jour un travail d’infiltration dans cette exploitation agricole, pour examiner les conditions de travail des ouvriers et des stagiaires, afin de voir ce qu’il en est sur ce plan.

Les bons résultats de l’agriculture biodynamique sont de l’ordre du mythe. Il est temps que soit mis fin à ce mythe, qui n’est rien de plus qu’un mensonge éhonté des anthroposophes, comme le fait de dire que la pédagogie Steiner-Waldorf respecterait l’individualité de chaque enfant et les rythme de sa nature, pur mensonge destiné à masquer des pratiques qui devraient être interdites.

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Informations :

Langue : Français
Format : PDF
Nombre de pages : 109
Année de parution : 1993

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Rudolf Steiner : Conseils – Réunion avec les professeurs de l’école Waldorf de Stuttgart Tome 1

Après la publication du « Stockmeyer » l’année dernière, le document que nous publions aujourd’hui est l’un des plus importants de la pédagogie Steiner-Waldorf et de l’anthroposophie.

Il s’agit du premier tome des réunions de Rudolf Steiner avec les professeurs de la première école de Stuttgart.

Pour ceux qui l’ignorent, il s’agit de l’un des textes fondateurs de la pédagogie Steiner-Waldorf.

Il existe deux tomes, mais seul le premier a été traduit et publié en français. C’est dommage, mais ce premier tome est déjà une mine d’informations !

Rendre sa publication possible nous a demandé un long et fastidieux travail de numérisation et de recadrage. Nous n’avons pas managé nos efforts pour que ce texte accessible au téléchargement sous forme de zip.

La qualité est volontairement dégradée afin de limiter la taille des fichiers.

Pourquoi nous sommes-nous donc donné tant de mal ? Pour le comprendre, il faut considérer deux choses :

– L’importance de ce texte et le rôle qu’il joue pour la pédagogie Steiner-Waldorf.
– La nécessité actuelle de sa publication.

Si nous publions un tel document aujourd’hui, c’est tout d’abord parce que nous savions que ce texte est fondamental, incontournable et central pour la pédagogie Steiner-Waldorf.

Il est en effet l’un de ceux sur lesquels s’appuient les professeurs de ces écoles, aujourd’hui encore.

C’est à ce document que se réfèrent les formateurs de la pédagogie Steiner-Waldorf et les dirigeants des écoles, y trouvant des conseils pour de multiples situations.

Des situations semblables à celles qu’avait rencontré l’équipe pédagogique de cette toute première école Steiner-Waldorf allemande, en 1919. Il est donc une forme de guide pratique, de manuel universel pour toutes les école Steiner-Waldorf du monde !

Ensuite, ce qui nous a motivé pour réaliser cette publication est le fait que, en France, ce texte avait été maintenu secret pendant plus de 50 ans !

Dés l’origine, tout avait été fait pour le garder sous le manteau. Il se communiquait seulement entre hauts dirigeants des écoles Steiner-Waldorf.

Même les étudiants se formant à la pédagogie Steiner-Waldorf n’y avaient pas accès !

Certes, il avait été publié, avec une extrême discrétion, en 2005, par la Fédération des écoles Steiner-Waldorf en France, mais de manière à ce que les seuls anthroposophes connaissent son existence et puissent se le procurer.

Sa publication par nos soins va désormais le rendre accessible à tous, sans barrière d’un prix d’achat volontairement exorbitant pour dissuader les curieux.

Ceci ouvrira ainsi la voie à des recherches universitaires sérieuses et non téléguidées par les anthroposophes, ou à des articles de presse intègres qui ne seront pas des commandes passées par la Fédération des écoles Steiner-Waldorf en France à certains organes de presse complaisants, comme par exemple Telerama, qui s’est longtemps illustré par ce genre de publications déshonorantes pour la presse.

En outre, nous savions que ce texte contenait les propos les plus graves de Rudolf Steiner, les plus honteux, ceux qui montrent incontestablement son esprit sectaire, sa tendance au délire pseudo-scientifique, sa malice en vue de tromper les autorités et sa volonté manifeste d’endoctriner les élèves à son anthroposophie.

Citons par exemple les phrases comme :

« Tout médecin étranger serait source de difficultés. » (p. 86)

« Évitez que l’on entende le mot prière dans la bouche d’un professeur. Et vous aurez déjà neutralisé pour une bonne part le préjugé selon lequel il s’agit d’une affaire anthroposophique. » (p. 94)

« Nous ne devons pas craindre de parler aux enfants de territoire atlantéen. » (p. 100)

« Il semble que la Terre tourne, alors qu’elle ne fait que suivre. » (p. 106)

« Nous réalisons en fait les intentions des dieux. » (p. 132)

« Celui qui ne fait pas l’eurythmie est exclu de l’école. » (p. 144)

« Si quelqu’un a des cheveux plats, il s’appropriera l’écriture du maître. Un enfant avec des cheveux ébouriffés n’aurait pas fait cela. » (p. 154)

« Plus nous nous fermerons vis-à-vis de l’extérieur, mieux cela vaudra. » (p. 188)

« Tricoter développe de bonnes dents. (p. 195)

« Les enfants n’auront pas compris les mots, mais cela ne fait rien. Nous savons qu’il ne s’agit pas d’apporter seulement ce que les enfants comprennent, mais aussi bien des choses qui ne sortiront à la lumière que plus tard dans les âmes des enfants. » (p. 199)

« Nous devons laisser [le mot] anthroposophie de côté. » (p. 226)

« Nous devrons toujours essayer d’obtenir de l’argent de la collectivité » (p. 229)

« Nous n’avons pas le droit de laisser les fonctionnaires de l’État pénétrer dans ce qui fait la substance de notre institution. S’ils veulent observer l’école, qu’ils le fassent, qu’ils viennent traîner leurs guêtres ici. » (p. 234)

« Du point de vue physiologique, la gymnastique est une barbarie. » (p. 250)

« Si nous devons un jour abandonner l’école Waldorf, cela signifiera ôter le sol sous les pieds à notre mouvement anthroposophique tout entier » (p. 253)

« Il faut se faufiler. Il faut être conscient que c’est nécessaire au moins pour atteindre notre but, parler aux gens, et intérieurement les duper. » (p. 264)

Cette publication va désormais permettre à tout le monde de se rendre compte que ces citations ne sont nullement sorties de leur contexte, comme le prétendent avec une incroyable mauvaise foi les dirigeants de la Fédération des écoles Steiner-Waldorf en France.

Au contraire, comme chacun pourra le constater, le contexte dont sont extraites ces phrases est accablant pour la pédagogie Steiner-Waldorf.

Il révèle, à chaque fois, l’immoralité et la folie du fondateur de celle-ci : le gourou Rudolf Steiner.

Nous savions également qu’il était nécessaire de publier au plus tôt ce texte pour une raison simple : lorsque la Fédération des écoles Steiner-Waldorf en France, il y a quelques années, s’est rendu compte qu’il avait été découvert par les critiques – notamment Grégoire Perra qui le commente abondamment sur son blog : https://gregoireperra.wordpress.com/2012/09/01/extraits-edifiants-des-conseils-de-rudolf-steiner-aux-professeurs-de-lecole-waldorf-de-stuttgart/ – celle-ci n’avait pas hésité à en publier une version réduite et édulcorée, effaçant soigneusement tout les éléments compromettant qu’il contenait, afin de brouiller les pistes et duper encore une fois les personnes naïves croyant à leur bonne foi.

En publiant le premier tome de ces réunions dans son intégralité, nous déjouons maintenant cette lamentable tromperie.

Par dessus tout, nous avons voulu que ce texte soit accessible car il montre de manière indubitable que les écoles Steiner-Waldorf ont bel et bien été fondées avec une volonté d’endoctrinement des élèves, auxquels Rudolf Steiner voulait transmettre des contenus de la doctrine ésotérique de l’anthroposophie, pour qu’ils voient le monde avec ses yeux de dément, mais sans se faire repérer, en usant pour cela de techniques de dissimulation.

Ceci est par exemple flagrant dans le conseil du Maître consistant à nommer « paroles » les prières de son cru qu’il faisait réciter aux élèves chaque matin, afin de masquer le fait qu’il s’agissait d’un mantra anthroposophique :

« Évitez que l’on entende le mot prière dans la bouche d’un professeur. Et vous aurez déjà neutralisé pour une bonne part le préjugé selon lequel il s’agit d’une affaire anthroposophique. » (p. 94)

Plus aucun doute n’est permis : les écoles Steiner manipulent les enfants et les endoctrinent !

Enfin – et ce n’est pas un détail – notre volonté de publier ce texte tient au fait que sa lecture permettra de constater que Rudolf Steiner se livrait à des pratiques délictueuses, voire criminelles, notamment lorsqu’il se permettait de donner lui-même des traitements médicaux aux élèves de son école, sans l’autorisation des parents, alors qu’il n’était pas médecin.

Ni à notre époque ni à la sienne une telle chose n’était autorisée !

C’est donc en prison que cet homme aurait probablement finit ses jours si la chose s’était ébruitée, malgré ses relations avec la haute aristocratie du Reich. Que des gens puissent suivre aujourd’hui encore les pas d’un tel homme est effrayant !

C’est donc avec fierté que nous mettons aujourd’hui à disposition de tous le tome 1 des réunions de Rudolf Steiner avec les professeurs de la première école Steiner-Waldorf de Stuttgart.

Cette publication permettra de faire encore un peu plus de lumière sur une prétendue pédagogie qui, loin d’être autorisée et même parfois subventionnée comme elle l’est en France ou ailleurs, devrait être considérée comme l’émanation d’une organisation sectaire et interdite, purement et simplement.

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